Visite du gouffre

Frodon tremblait, il semblait en transe avec quelque chose que les autres ne pouvaient voir. Il hurait et réprimait des sursauts a chaque fois que on l'approchait. Quand la guérisseuse sortit a nouveau la feuille des Rois, il hurla de peur et frappa la vieille femme qui s'approchait de lui. Il était pris d'une rage incontrolable, a croire que le Seigneur Ténébreux avait laissé sur lui une marque de démence pour le restant de sa vie...
Il tremblait et sanglottait doucement, serrant toujours Evenstar, sa paume saignait et était a vif maintenant :

Laissez moi...Sortez de ma tête je vous en supplie !

Il se convulsait, tremblait et sanglottait. Murmurant misérablement des " à l'aide " étouffés...

Eomer observait le petit-homme qui se débattait sur le lit, impuissant, lorsque celui-ci frappa la guérisseuse, D'abord un peu surpris, le Roi se précipita pour aider la pauvre femme a se relever. Celle-ci avait les yeux écarquillés, comme si le coup que lui avait porté le hobbit l'avait profondément marqué. Elle secoua la tête, agrémentant au passage Frodon de " jeunes vauriens " et de " Lui apprendrait moi " ....

" Mais faites le taire vous autres ! Et faites en sorte qu'il arrête de bouger ! Oh, et tant que vous y êtes, empêcher le de se mutiler avec son machin la, sa s'rait plus utile que d'observer .... Pas'p'sible sa ..."

Le Roi se figea un instant, amusé et surprit par " l'autorité " dont faisait preuve cette vieille femme puis observa ses gardes, un sourire plus ou moins " amusé" sur les lèvres au vu de la situation .

" Vous avez entendu la dame ? Tenez le !"

Les Rohirrim's s'empressèrent et, en un instant, Frodon était plaqué dans son lit par bon nombre de mains ... Eomer tenta alors d'enlever le pendentif de la main de Frodon mais celui-si la maintenant fermement serré alors que le guérisseuse lui appliquait des cataplasmes et autres lotions a base de plante sur le visage ... Le Roi dut faire appel a un autre de ses hommes pour, qu'a eux deux, ils arrivent a enlever EvenStar de la main du hobbit. Eomer murmura a son oreille :

" Calmez-vous, je vous la redonnerais quand vous vous sentirez mieux, Frodon ... Laissez vous faire ...."

Frodon se débattait comme un diable, les Soldats avaient du mal a l'admettre mais il réussissait a les soulever. Il s'agitait en tous sens, retombait parfois en léthargie puis se redressait et hurlait en tous sens. Les Soldats étaient déssapointés. Il criait desparoles parfois confuses, mais les mots qui étiant clairs revenaient le plus souvent.

IL EST DANS MA TÊTE ! IL N'EST PAS MORT !

Son regard se perdait dans le vide, il voyait quelque chose que les autres ne voyaient pas et cela semblait le choquer au plus haut point. I lse débattait toujours, rendant folle de rage la guérisseuse qui hurlait elle aussi :

PAR EORL ! TENEZ LE CE FOU ! IL VA RENDRE MALADE ! TENEZ VOUS MONSIEUR SACQUET !

Elle abbatit son petit pichet d'eau sur la tête de Frodon qui ralentit son rythme de parole mais qui ne tomba pas évanoui au grand dam de la vieille femme...

Eomer se tourna vers la guérisseuse et l'observa d'un air grave.

" Je ne vous permets pas de le frapper .... Contentez-vous de le soignez."

Celle-ci jura entre ses dents et fourra un bout de tissu entre les mains du Roi tout en continuant de hurler :

" Appliquez lui cela sur le nez ! Sa devrait le calmer, l'animal ... "

Eomer s'exécuta et vint se placer derrière le hobbit avant de lui attraper la tète et de la pencher en arrière pour, rapidement, placer le tissu comme un masque sur sa figure. Frodon suffoqua un instant et la mixture commença a faire effet, calmant d'avantage le hobbit, permettant ainsi aux hommes du Rohan de l'immobiliser dans son lit. La guérisseuse venait de virer de ton et son visage était maintenant d'une paleur maladive. Elle balbutia :

" Je ... je ... Ma ... Il aurait dut s'endormir ! Il y avait de quoi assommer un Uruk ! "

Le Soldat renchérit :

Pour sûr m'dame c'est un sacré gars que ce Hobbytla ! Il est vraiment étrange non ? Qu'en dites vous mon Roi ? Il semble possédé par les ténèbres les plus anciennes comment cela est il possible et que pouvons nous faire ? Il était si différent en Isengard...Il nous a bien amusés ! On ne peut le guérir mon Seigneur ? Personne ne peut donc le ramener a la raison ?

Le Soldat lui jeta un regard inquiet attendant une réponse de son souverain. Pendant ce temps Frodon tremblait toujours, agité par une terreur qui décuplait ses forces. Le Seigneur des Ténèbres était encore dans sa tête, il lui montrait encore une fois tous ces gens, morts soit disant par sa faute, ce qui l'effrayait. Frodon tremblait, soudain, effrayant tout le monde, des paroles traversèrent le tissu qu'il avait sur le visage :

A ELBERETH !

C'était la langue Elfque, que les Hommes du Rohan ne connaissent que peu, c'était l'appel a l'étoile protectrice des Valars, l'étoile des Elfes. La guérrisseuse murmura d'une voix apeurée :

Par Helm, par Eorl et par feu notre Roi Theoden...Qu'est ce que cela ? Mon bon Roi, doit on craindre ces paroles ? Elles ne viennent pas de chez nous ! C'est peut être du Noir parlé...Ce semi homme est étrange, peut être malsain, je l'ait su dès que je l'ait vu...Que doit on faire Monseigneur ?

Pendant que les Soldats et la vieille femme regardaient tous Eomer d'un regard inquet et perplexe, Frodon s'agitait otujours marmonnant des birbes d'Elfique qui passaient parfois le tissus faisant jurer par tous les anciens Rois de la Marche la guérisseuse...

Eomer fixa la guérisseuse en espérant passer pour sur de lui.

" Calmez-vous, ce Hobbit n'est pas en train de vous maudire ou quoi que ce soit ... D'après ce que le Seigneur Aragorn m'a expliquer, Elberteh et le nom que les Elfes donnent a la Dame des Etoiles, une Ainu ... "

Les personnes formant son auditoire le regardèrent avec de gros yeux, inquisiteurs, alors que Frodon se débattait de plus bel. Les hommes du Rohan se ruaient littéralement sur le petit-homme qui semblait en transe et habité par une bien étrange force.

" Il cherche juste du réconfort ... Alors ne faites pas attention a ce qu'il marmonne en Elfique et contentez-vous de le guérir "

La guérisseuse s'exécuta, ronchonnant encore une fois, et plongea a nouveau le nez dans sa besace d'où elle ressortit un petit pot en terre cuite contenant une mixtures asser repoussante. Elle l'ouvrit et mit de la " substance " sur ses mains avant de l'étaler sur le front du hobbit. En quelques minutes, les plaintes du semi-homme diminuèrent et on aurait juré que celui-ci, épuisé, allait s'endormir ... Mais Eomer n'était pas de cet avis et s'attendait a tout de la part du semi-homme ...

Frodon se clama légèrement mais ses mains s'agitaient toujours, la guérisseuse était visiblement inquiète de l'état de ce semi homme, elle marmonnait sans arrêt :

L'est vraiment bizarre...'Vais vous en donner moi de l'Elfique !...Plus jamais de créatures étranges !

Elle était en colère et ça se sentait, les Soldats s'écartèrent, une guérisseuse en colère cela pouvait être dangereux ! Frodon marmonna encore une fois le nom de l'étole sacrée ds Elfes, et la vieille ayant du mal a croire son Roi prit une motte de substance et la jeta sans vergone aucune sur le visage du Semi Homme ce qui lui fit un espèce de masque étrange qui bougeait au rythme de ses respirations. Les Soldats ne savaient pas si ils devant rire ou faire un geste pour retirer la boue du visage du Hobbit, aussi ils regardèrent le Roi perplexes. La guérisseuse partie, Frodon repirait toujours normalement puis soudain le masque de boue bougea rapidemment, Frodon entrait a nouveau en transes, la voix étouffée leur parvint dans un cri comme si il avait été là mais caché derrière un rideau, elle était forte, le poing droit, celui sans annulaire, serrait toujours l'Evenstar; tandis que la seconde main serrait le linge sous lequel il était avec une force peu commune aux Hobbits. Frodon se redressa soudain, le masque de boue tomba au sol dans un bruit mat et le Hobbit commençait a vouloir descendre de son lit, il criait éperdu :

SAM ! SAM OU ES TU ? JE VEUX VOIR SAM ! IL...IL EST EN ROUTE JE LE SENS !

Il trembla sur place puis eut une convulsion violente et retomba sans vie sur le lit. Les Soldats ébahis qui avaient assisté a la scène ne comprennaient pas ce qui se passait. Il se tournèrent vers le Roi avec un air interrogateur...

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Un petit enfant applaudit, un air railleur acroché au visage.

Mais le sourire étrange, presque malsain, les deux yeux bleus disaient que ce n'étaient pas un enfant. Quelques soldats s'écartèrent, laissant la place à l'enfant pour qu'il avance - et au chevet du hobbit, l'enfant - même s'il n'avait pas l'air d'être un enfant - se mit à rire, avec cette voix aigüe et claire qu'ont tous les enfants. Il prit la main du fiévreux, l'air toujours aussi railleur, et avec toujours cette même impression malsaine flottant autour de lui.

Et derrière lui, la lame en travers de son dos, plus grande que le gamin, faisait aussi sincèrement douter du fait qu'il ne fût qu'un enfant. Sans fourreau, attachée par quelques haillons sales, ensanglantés, elle avait une curieuse forme, peu courante - mais du haut de ses quatres pieds, l'enfant savait bien manier l'étrange épée exotique. Toujours la main du Hobbit dans la sienne, il dégagea l'arme d'une main, et, calmement, il la prit en main. Et lui à nouveau de rire, avec toujours cette insanité autour de lui, cette ambiance maladive et glauque qu'il traînait derrière lui.

Comment avait-il pu entrer ici? Qui avait laissé une telle arme approcher un héros? Une centaine d'homme était censée protéger le hobbit, et voilà que le premier gamin venu trouvait le moyen de passer jusqu'à lui - armé d'une étrange lame, qui plus est. L'étrangeté, et presque le surréalisme de la situation la rendait dérangeante, dur à supporter - pas un bruit, pas un son, sauf les marmonnements plus ou moins incohérents du hobbit et le rire de l'enfant. Un rire railleur, haut et clair; un rire qui en rajoutait encore au malaise général.

Et il riait encore, et il riait toujours: et le rire continuait, et il semblait s'éterniser. Et finalement, quand il mourrut, le malaise continua.

"Pauvre hobbit... là à délirer, alors que son jardinier n'est même pas là pour te consoler... Pauvre hobbit, va donc! Ta mort sera sans trop de souffrance."

Et la main droite sur la poignée de son arme, la main gauche prennant celle du hobbit; il se remit à rire. Mais cette fois, il avait sa curieuse épée dans la main - et il riait, encore et encore...

Et il riait.

Frodon leva la tête comme si il ne s'était rien passé et soudain regardait l'enfant, il semblait qu'il était la seule personne qu'il pouvait voir. Les Soldats étonnés réprimèrent une exclamation de surprise. Quand l'enfant lui prit la main Frodon la retira vivement, cette main, elle semblait glacée. Cet enfant lui donnait la nausée, une aura glauque était autour de lui. Il se mit sur son séant et dit d'une voix apeurée a l'enfant :

Qui êtes vous ? Que me voulez vous ?...Allez vous en !

Frodon ne savait que faire devant cet être étrange, il lui avait instinctivement rappelé Gollum, cette joie devant le malheur, ce sourire étrange et sournois, oui cet enfant avait tout de la créature qu'il avait connu. Sa main alla directment a Evenstar, la serrant dans ses mains. Il se senait vulnérable face aux ténèbres qui entouraient cet être, étrange sensation que de se sentir dépossédé de son courage face a un gamin. Puis il vit l'arme, sans en douter une arme qui venait des contrées orientales du Harad plus ou moins proche. Il leva les yeux pour la regarder et murmura a nouveaux d'une voix suffoquante, presque un murmure :

Que me voulez vous ?

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[Je réponds puis on attend Sam?]

Voyant le hobbit agripper sa dague, l'enfant se remit à rire - toujours de ce rire maladif et immonde, presque inhumain, dérangeant et qui ne convenait en rien à l'enfant qu'il était. Toujours cet écho mauvais, toujours ce bruit horrible, avec la voix d'un enfant - ce rire malsain qui traînait autour de lui, ce rire enfantin mais si étrange. Et toujours cette ambiance lourde, dure, mauvaise - et toujours le rire surréaliste. Toujours ce mal-être général - qui semblait ignoré seulement par l'enfant, l'étrange enfant - l'enfant qui n'en semblait pas un.

L'atteindre avec une dague? Le hobbit avait de curieuses idées. Il tentait de se débattre - et très rares avaient été ceux qui se débattaient. Et lui, il devait pouvoir vivre... si jamais l'enfant était intéressé, si le spectacle lui plaisait, alors il le laisserait en vie. Vraiment, qu'il était ridicule à s'accrocher à la vie comme ça, à s'agripper à sa petite lame! Le hobbit l'intriguait, et pour ça, il avait le droit de vivre - encore un peu, en tout cas. Il allait jouer avec la vie de ce héros. Ca l'amusait, suffisament pour le laisser vivre en tout cas - ça l'amusait, et il allait regarder le spectacle du hobbit tentant de survivre: il était drôle à essayer de vivre ainsi.

"Ce que je veux, sieur Frodon? Pas grand'chose, vivre surtout. Et jouer avec vous."

La chose enfantine se tourna vers Eomer. Le grand roi n'avait pas dit un mot depuis son arrivée, et on pouvait lire dans tout son corps la tension et le mal-être de la salle. Fixant la royale personne, il s'écarta un peu du hobbit, et recommença à rire. En fait, tout royal qu'il était, il le tenait dans sa main. Il ne pouvait rien lui faire - même s'il n'en avait pas encore conscience - il allait lui montrer qu'il ne pouvait pas se débarasser de lui. Pas aussi simplement, en tout cas: et lui ne comptait pas partir tout de suite. Il avait encore tellement de choses à faire ici - et en plus, il avait trouvé un nouveau jeu, qui l'intéressait.

"Royal Eomer, vous devez probablement comprendre quelque chose. Si non, laissez moi vous expliquer: votre Hobbit est empoisonné, et je sais seul quel est son remède. Ne vous inquiétez pas, je ne lui ferai rien... tant qu'il m'intéressera"

Et toujours les échos de cette étrange litanie, toujours ce rire clair et haut qui retentissait, et encore le bruit étrange qui sortait de sa bouche - et toujours le malsain et le glauque qui se déversait avec lui, et encore le maladif et le sombre qui le drapaient comme un manteau. L'enfant riait -mais était-ce un enfant? Il insinuait qu'il avait empoisonné un héros, était-ce un assassin? Pouvait-on prendre le risque de le tuer, s'il avait le seul remède? Et toujours de ce rire mauvais, bourré d'insanité: il riait encore et sans s'arrêter.

Il s'amusait.

[ Reponds après celui là et on attendre au fait Evenstar ce n'est pas mon épée Elfique Dard, c'est le pendentif d'Arwen undomiel, appelée l'Etoile du Soir des Elfes, le genre de truc qui comme la fiole de Galadirel, dégoute un peu les gens glauques ]

Frodon le regardait bizarrement, empoisonné lui ? Comment ça jouer ? Il lanaça un regard perdu a Eomer et murmura a nouveau d'une voix apeurée :

Sam...Où est Sam ?

Le regard de cet enfant, a travers ces cheveux sales le perçait en tous sens, comme l'Oeil de Sauron l'avait fait auparavent. Ce gamin semblait être comme la réincarnation du Maiar, Frodon ressentait les mêmes choses avec lui que quand il était devant Sauron. Le hobbit tripottait son pendentif maladroitement. Il cherchait un quelconque soutien dans l'étoile Elfique, sans réfléchit il mumura d'une voix si basse que seul le gamin, et encore si il avait bien tendu l'oreille pouvait entrendre :

Elbereth...

Il voulait s'en aller mais il ne le pouvait pas, ce gamin le dégoutait et en même temps le captivait, il ressemblait trop a Gollum ou a Sauron ,ce n'était pas anodin. Il avait un côté Gollum assez prononcé, cet air étrange, un rire malsain même quand celui ci était joyeux et enfin une aura nauséabonde qui empeste la charogne de la mort a des mètres a la ronde. Voilà a quoi ressemblait le gamin...
Frodon le dévisagea en se calmant puis dit après avoir déglutit difficilement.

A quoi voulez vous jouer avec moi ?

En arrivant au Gouffre de Helm Sam fut étonné car c'était la première fois qu'il allait en ce lieu. Lorsqu'il arriva à la porte un Rohirim l'interpella et lui demanda de regarder son sac car les assasins etaient nombreux, de plus Sam appris que le roi du Rohan était au Gouffre. Une fois son sac fouillé Sam demanda:

"Je souhaiterais parler à Frodon Sacquet ! Est-il encore ici ?"

Le Rohirim lui expliqua que oui et l'ammena au près de monsieur Frodon. Sam comptait bien avoir une explication. Comment pouvait-il partir a l'aventure sans lui de plus qu'il avait du quitter Rosie et ses filles assez précipitamment.Quand Sam vit Frodon il était avec un enfant:

"Monsieur Frodon pourquoi êtes vous parti sans moi?! Vous savez que je suis toujours partant pour une aventure!"

[Je vais repondre avant Lomyr et je retourne a mon roman de SF ]

Frodon entendit soudain une voix rassurante, une voix qui l'interpellait, il se tourna vers l'entrée et regardait l'inconnu qui était entré, un sourire se dessina sur son visage.

Sam ! Mon Cher Sam te voilà enfin !

A l'étonnement de tous, il se leva comme si rien ne s'était passé et alla étreindre son ami sans plus se souçier de rien d'autre que de lui, son ami, son protecteur, son compagnon, Sam Gamegie. L'étreinte dura longtemps, Frodon semblait le Hobbit le plus heureux du monde. Puis quand ils se séparèrent Frodon garda la main sur l'épaule de son jardinier, un sourire s'illumina sur le visage pâle du Hobbit. Il s'approchèrent du Roi ne se souçiant plus du Gamin, comme si il avait tout bonnement disparu. Frodon murmura discèrtement a Sam :

Merci d'avoir répondu a mon appel et d'être venu, tu sais bien que sans toi je ne suis plus grand chose...

Il lui adressa une oeillade et se tourna vers le Roi.

Je suppose que vous connaissez au moins de renom Sam Gamegie dit le Brave, mon fidèle compagnion et très précieux ami...

Plus personne ne s'occupait du môme dans le coin, il était retourné sûrement dans la foule, se perdre parmi les badauds...

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Et, sans un bruit, le gamin n'était plus là. Il laissait les hobbit, les si mignons hobbit, discuter entre eux - il laissait le roi là, il laissait son armée, il laissait tout ces idiots où ils étaient. Derrière lui, une fiole vide et deux gardes mort, et, seul, il repartait. Il n'avait plus cette aura glauque, ce n'était qu'un enfant - quel enfant comme lui aurait pu faire du mal à un héros? Aucun, aucun ne pouvait être dangereux - mais il savait parfaitement qu'il laisserait un souvenir impérissable dans un coin de la mémoire de Frodon. Et, dès qu'il eût quitté la salle, il se remit à rire, devant la bêtise de tous ces gens rassemblés.

Tous des idiots! Qu'il était facile de les berner, qu'il était simple de se jouer d'eux! Eomer, fût-il royal, n'était déjà plus qu'un inutile sur sa route - il ne pouvait rien contre lui. Frodon, tout héros qu'il soit, il était malde, et si jamais il ne crevait pas tout seul, l'Enfant sera là pour le faire. Et Sam - ce vulgaire jardinier - et Sam, il n'avait que du dégout pour lui. Allaient-ils l'amuser assez? Allaient-ils être suffisament attrayants pour qu'il reste avec eux? Il était le seul juge, et c'était à eux de tout faire pour vivre. S'accrocheraient-ils assez?

C'était un spectacle si pitoyable! et il s'en amusait, comme ça. Il les regarderait pendant trois jours, et s'il était satisfait, il les sauverait. Sinon, ils mourraient -le hobbit en premier, il ferait attention à ce qu'il crève en douleur et seul. Ah, vraiment, qu'il aiamit jouer avec ces petites et fragiles choses! Et comme ils l'amusaient! Sauraient-ils seulement vivre? Vraiment, il voulait voir cela.

Et il riait toujours, et il ne s'arrêtait pas de rire, et il riait encore... et avec lui le maladif et le glauque, le mauvais et le lourd, le dur et le malsain, avec lui tant de choses mauvaises qu'il en faisait peur. Et il riait toujours de sa voix claire et au haut perchée, si humaine et si terrible.

Et de part-delà la fenêtre, le rire retentissait, et tel un écho maladif, quelques paroles -

"Je reviendrais dans trois jours, sieur Frodon!"

[un peu court, désolé n_n]

A l'étonement de Sam le gamin qui était avec Frodon avait disparu dans la foule sans même laisser de trace ou même se présenter. Qu'est-ce qu'un gamin aurait pu lui demander ou de quoi aurait-il pu lui parler mais la question qui démangeait Sam éetait la question qu'il s'était posée pendant son voyage, et la question ne se fit pas attendre:

"Monsieur Frodon qui était ce gamin? Et surtout pourquoi parti sans moi? Vous ne me faites plus confiance?!"

Sam connaissait déjà la réponse mais il voulait en avoir le coeur net.

Frodon ne s'occupait plus du gamin, du moins c'est ce qu'il croyait, mais en effet, il était bien là, dormant dans un coin de son esprit comme les Nazgûls, ou Gollum, il était un de ces êtres qui vous marquent a jamais, un de ces êtres dont la morsure est lente soit mais la cicatrice demeure imprérissable. Frodon commençait déja le senir au fond de lui, il ne s'en aperçevait juste pas encore sciemment. Son attention était concentrée sur Sam, son cher Sam qui avait bravé tous les dangers pour venir le voir. Il le dévisageait longuemment et lui sourit :

Sam, tu as une famille maintenant et comme je te l'ait déjà dit, tu ne peux être sans cesse coupé en deux...Je veux que tu vives heureux après tous les déboires que tu as connu en restant sur ma route...Si tu veus partir je ne te retiendrais pas, mais si tu veux rester a mes côtés je te l'auorise et puis je sais très bien que j'aurais beau te demander de partir tu n'en feras qu'a ta tête et que tu resteras avec moi...Si le Sieur Eomer du Rohan se sent prêt a laisser un Hobbit s'occuper de moi au lieu de sa très précieuse guérrisseuse, qui est un tant soit peu impressionnable alors tu pourras rester...

Il étregnit a nouveau Sam pendant un long moment, juste le temps de lui murmurer a l'oreille :

Quand les politesses de la cour du chateau d'Or seront terminées, il faut qu'on se retourve dans ma chambre, j'ai a te parler...

Il le lâcha et lui sourit en lui intimant de ne rien dire pour le moment.

Eomer, quoi que “ légerement secoué” par les évennements, était tout de même heureux de l'arrivée de Sam Gamegie. L'autre gamin avait plongé la pièce dans une ambiance particulièrement malsaine et désagréable. Quelques uns des hommes du Rohan tentèrent de le suivre mais préferèrent porter assistance aux gardes ... Bien que déjà mort. Eomer ne dit rien pendant quelques secondes, son visage grave et fermé et, dans ses yeux, ne dansait qu'une lueur de mépris et de colere. Puis il se décida a parler et dit d'une voix qui se voulait indifférente, voire enjouée :

“ Bien ... Je pense que vous avez beaucoup de choses à vous racontez après être restés séparés ... Deux jours au moins ?”

Il tenta d'esquisser un sourire envers les hobbits mais ce ... Cet enfant avait laissé toutes les personnes présentes dans la salle dans un tel état qu'il en était incapable.

" Maitre Sam Gamegie, vous êtes le bienvenu en Rohan ... Vous pouvez rester auprès de Frodon aussi longtemps qu'il vous plaira ...."

Il désigna plusieurs de ses gardes et leur intima l'ordre de rester en faction dans la Salle ainsi que devant la Porte alors que d'autres devaient fouiller le Gouffre a la recherche de “ l'enfant”. Enfin, Eomer ordonna qu'on offre une sépulture digne aux deux gardes et sortit, adressant un dernier regard bienveillant aux deux hobbits. Il marcha un moment et s'arrêta au sommet de la Porte de Fort le Cor. De là, son regard se posa sur le reste du Gouffre puis sur le Fossé de Helm et sur les plaines environnantes ... Sur son royaume. Il exhala bruyamment et continua à scruter l'horizon quelques minutes encore, son regard empli ... D'affection pour son pays et ses habitants.

[ HRP / Désolé, c'est court -_- ]

Frodon se sentait bien, il semblait que toutes ses blessures s'étaint attenues et si le Gamin l'avait empoisonné comme il le disait alors il ne sentait rien pour le moment. Il se tenait près de son jardinier un large sourire au lèvres comme si on lui avait offert le bonheur sur un plateau. Il regardait aussi Eomer qui partait, soudain sans réfléchir et en espérant que Sam le suive, il rejoint le Roi au sommet de For le Cor. Il sortit sa pipe et l'alluma, puis d'une voix ténue il mumura :

Vous êtes soucieux ?

[ Pas plus d'inspi, j'étais pas là avant alors voilà, pardon a tout le monde ]

[ Personne ne poste ? On tombe à l'abandon là ! ]

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[Moi chuis déjà parti XD]

[Bon, j'arrête de flooder - j'ai trois jours RP à tuer donc je vais faire des topos je pense de-ci de-là... un jour où l'autre]

[ HRP / Saloperie de PC qui affiche pas les nouvelles reponses -_- ]

Eomer ricana gentillement quand le hobbit le rejoignit. Il sortit lui aussi sa pipe, la bourra et l'alluma avant de la porter plusieurs fois a sa bouche.

" Non ... Enfin, rien de bien grave. "

Il sourit sincèrement a Frodon, le dévisagea un instant et reprit

" Et vous, comment vous sentez-vous ? La présence de Mr Samsagace doit vous réchauffer le coeur, je me trompe ? "

Il inspira une nouvelle fois puis expira un petit cheval blanc qui semblait galoper. La fumée s'éleva un instant dans les airs puis s'estompa, et Eomer soupira lourdement avant de fixer a nouveau les plaines du Rohan. Le Maitre Nain Gimli n'était pas sortit de ses cavernes depuis plusieurs jours et ses discussions avec le petit homme bourru semblait manquer au Roi du Rohan ....

[ HRP / J'introduis Gimli car un excellent pote va le prendre, je suis pas débile donc ^^ Et désolé, c'est court, mais j'ai du monde a la maison ....]

[ ok ok keep cool vieillard ^^ ]

Frodon était toujours en train de fixer la ville et les plaines qui s'étendaient a ses petits pieds de Hobbits. La nature l'émerveillait toujours, il tenait cela de son Oncle Bilbon. Quand Eomer forma le cheval il sourit.

Vous vous améliorez semble t il !...

Au nom de Sam il resta pensif.

Oui en effet sa présence semble être indispensable pour moi désormais, mais il a une famille, je ne peux pas l'arracher a sa femme et ses enfants sans cesse...Cela me brise un peu le coeur...

Il leva vers le Roi des yeux emplis d'une sorte de crainte mêlée a de la tristesse. Puis il se ressaisi, essayant de ne pas laisser tranparaître ce qu'il avait derrière la tête, aussi quand le nom de Gimli arriva dans la conversation il en profita pour changer de sujet.

Je pourrais revoir ce cher Gimli ? Il est toujours en bon termes avec Legolas semble t il, au grand dam de toute sa famille !

Pensant a cela il rit, mais depuis que l'enfant était passé il manquait une part de joie, une part vitale du rire de Frodon que même l'Anneau n'avait pas effacé. Mais l'enfant restait présent dans sa mémoire, cela se voyait...

Sam voyait bien que Frodon était pensif, d'ailleurs depuis qu'il avait eu l'Anneau il avait toujours été pensif. Mais Sam n'était pas dupe: là, ce n'était pas pareil. Il avait l'air inquiet, même très inquiet. Il avait la même expression au visage lorsque le gamin était parti tout à l'heure et Sam savait que quelque chose n'allait pas et il voulait en avoir le coeur net :

"Monsieur Frodon ça ne vas pas? C'est à cause du gamin de tout à l'heure, n'est-ce-pas?"

Frodon se tourna vers Sam . La question posée l'avait sorti de sa torpeur. Malgré la question, Sam savait que ca n'allait pas mais il voulait que Frodon le dise lui-même.

Frodon se tourna vers Sam, son visage était légèrement attristé mais au fond de ses yeux dormait une terreur qui avait déjà été reveillée sur la Montagne du Destin. Il s'éloigna d'Eomer, s'excusant pour quelques temps et emmena Sam avec lui. Une fois qu'il fut sûr qu'Eomer ne pouvait plus entendre il murmura a voix basse et rapide :

Je t'expliquerais tout quand nous serons dans notre chambre Sam, mon cher Sam...Je vais demander a Eomer la permission de me retirer et tu viendras avec moi...Je te dirais tout...

Il appuya sa décision d'un regard et retourna près du Roi. Il tremblait dans le froid de la nuit tombée sur Le Gouffre de Helm. Sa voix tremblottante mumura :

Seigneur Eomer...Puis je me retirer dans mes appartements avec Sam ? Le soir est avancé et je ne puis rester debout a cette heure...

Il leva des yeux inquiets vers le Roi, espérant que cela passerait.

[Court mais moi pressée ! ]

Eomer se tourna d'un air plus ou moins soupçonneux vers Frodon et le jaugea rapidement du regard avant d'hocher de la tête.

" Bien sûr ... J'imagine que vous avez beaucoup de choses à vous raconter ...."

Il soupira, sourit et se tourna vers un de ses gardes.

" Montrez à Sam sa chambre; qu'il siège près de son compagnon Hobbit."

Le garde aquiesca et, sans un mot, s'éclipsa. Eomer dévisagea alors les deux semis-hommes en souriant et porta une dernière fois sa pipe à sa bouche. Lui qui n'appréciait pas particulierement fumer, l'herbe a pipe de la Comté et les techniques de Frodon l'avait fait changer d'avis ...

" Bien ... J'espère vous revoir demain matin à l'aube ?"

[ HRP / Pareil ^^]

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